La finalité de l’indemnisation est de replacer la victime dans une situation aussi proche que possible de celle qui aurait été la sienne si le fait dommageable ne s’était pas produit (Résolution n°75-7 du Conseil de l’Europe du 14 mars 1975).
Ce principe de la réparation intégrale revêt une importance capitale et implique que tous les préjudices des victimes soient indemnisés.
Les postes de préjudice font actuellement l’objet d’une classification selon une nomenclature dite Dintilhac, tirée d’un rapport rendu en juillet 2005 par un groupe de travail dirigé par Jean-Pierre DINTILHAC, Président de la deuxième chambre civile de la Cour de cassation (renvoi sur le rapport Dintilhac)
Les demandes d’indemnisation, les missions d’expertises confiées aux experts et les décisions de justice cette classification des postes de préjudice.
Celle-ci distingue entre les préjudices temporaires et définitifs, patrimoniaux et extra-patrimoniaux :
Dépenses de santé actuelles,
Frais divers - compris tierce personne temporaire,
Pertes de gains professionnels actuels.
Dépenses de santé futures,
Frais de logement adapté,
Frais de véhicule adapté,
Assistance par tierce personne,
Perte de gains professionnels futurs,
Incidence professionnelle,
Préjudice scolaire, universitaire ou de formation.
Déficit fonctionnel temporaire
Souffrances endurées
Préjudice esthétique temporaire
Déficit fonctionnel permanent
Préjudice d’agrément
Préjudice esthétique permanent
Préjudice sexuel
Préjudices liés à des pathologies évolutives.
Il s’agit des victimes par ricochet c'est-à-dire des ayants droits d’une personne décédée mais également de celles qui accompagnent un proche blessé :
Frais d’obsèques
Pertes de revenus des proches
Frais divers des proches
Le préjudice d’accompagnement
Le préjudice d’affection
Perte de revenus des proches
Frais divers des proches
Préjudice d’affection
Préjudices extra-patrimoniaux exceptionnels