Exemples d’indemnisations
Découvrez des cas d’indemnisations que nous avons pu réaliser.
Cas 1 : Assurance «garantie conducteur » : quand la contestation multiplie l’indemnisation par 37
Analyse de l’arrêt Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, 10ᵉ ch., 23 juin 2016
Cas 2 : Chute dans un magasin : quand 6% de DFP ouvrent la voie à une indemnisation de + de 340000 €
Analyse de l’arrêt Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 28 septembre 2023
Cas 3 : Accident sur la voie publique : quand l’absence d’offre de l’assureur décuple l’indemnisation
Analyse de l’arrêt Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 3 mars 2022
Cas 4 : Accident sur la voie publique: comment 15 % de DFP aboutissent à près de 1,7 million d’euros
Analyse de l’arrêt Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 6 avril 2023
Cas 5 : Chute d’une chaise dans une école : quand 5 % de DFP valent trois fois l’offre initiale
Analyse du jugement – TGI Toulon, 28 février 2018
Cas 6 : Accident de ski : obtenir (presque) le double de l’offre initiale quand l’auteur est inconnu
Analyse du jugement – Tribunal judiciaire de Marseille, 16 mars 2022
Cas 1 : Assurance «garantie conducteur» : quand la contestation multiplie l’indemnisation par 37
Analyse de l’arrêt Cour d’appel d’Aix-en-Provence, 10ᵉ ch., 23 juin 2016
1. Le contexte de l’accident
En 2016, un conducteur de 52 ans est victime d’un accident responsable sur la voie publique. Malgré sa propre responsabilité, il bénéficie de la garantie conducteur incluse dans son contrat AXA : une couverture optionnelle censée indemniser le préjudice corporel de l’assuré, même lorsqu’il est fautif
2. Les premières propositions d’AXA
- Déficit fonctionnel permanent (DFP) : 12 %.
- Offre amiable d’AXA : 12 000 €
À ce stade, l’assureur applique un barème interne ; souvent rapide, cette offre tient rarement compte de l’ensemble des préjudices (souffrances, pertes de revenus, assistance tierce personne, etc.).
3. La procédure judiciaire et son issue
Refusant cette proposition, la victime saisit le tribunal. L’affaire est portée en appel ; la Cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans un arrêt du 23 juin 2016, revalorise l’ensemble des postes de préjudice et obtient 450 000 euros.
4. Pourquoi un tel écart ?
- Plafond contractuel
- La garantie conducteur prévoyait un versement maximal de 450 000 €. La cour a mobilisé la totalité du plafond : signe que l’indemnisation calculée dépassait probablement encore ce montant.
- Valorisation de chaque chef de préjudice
- DFP : un barème judiciaire plus favorable qu’en offre amiable.
- Incidence professionnelle : impact sur la carrière et la retraite pris en compte.
- Pertes de gains futurs : projections réalistes sur la durée restante d’activité.
- Absence de négociation : un risque coûteux pour l’assureur
- Lorsqu’une offre est manifestement insuffisante, le juge n’hésite pas à corriger – voire à sanctionner – une évaluation trop basse.
5. Que retenir si vous êtes dans la même situation ?
- Ne signez rien dans l’urgence., Une offre rapide vise surtout à clôturer le dossier.
- Faites établir une expertise médico-légale indépendante., Elle fonde la valorisation de chaque préjudice.
- Documentez vos pertes (revenus, aide tierce personne, frais futurs)., Plus le dossier est solide, plus la négociation est équilibrée.
- Consultez un avocat, expert en préjudice corporel. Les barèmes judiciaires et les stratégies de négociation sont techniques.
- Vérifiez le plafond de votre garantie conducteur., C’est la limite supérieure de votre indemnisation.
6. En conclusion
Ce dossier démontre qu’une offre amiable peut être 30 à 40 fois inférieure à l’indemnité réellement due. La garantie conducteur est précieuse, mais elle ne joue pleinement son rôle que si l’assuré conteste et justifie chaque poste de préjudice. Obtenir une réparation juste n’est pas automatique ; c’est souvent le résultat d’une démarche rigoureuse et accompagnée.
Cas 2 : Chute dans un magasin : quand 6 % de DFP ouvrent la voie à une indemnisation de plus de 340 000 €
Analyse de l’arrêt Cour d’appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 28 septembre 2023
1. Les faits et la couverture d’assurance
Une cliente de 49 ans chute dans la grande surface où elle faisait ses achats. La responsabilité civile du magasin est engagée et son assureur, Allianz, intervient pour indemniser le préjudice corporel.
2. L’offre amiable d’Allianz
- Déficit fonctionnel permanent (DFP) : 6 %.
- Proposition initiale : 57 246 €.
Malgré l’apparence de générosité, ce chiffre repose sur un barème interne et se concentre souvent sur le seul DFP, en laissant de côté d’autres postes majeurs.
3. Le recours judiciaire et la décision finale
Estimant l’offre insuffisante, la victime saisit la juridiction compétente. La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence revalorise l’indemnisation à 341 662 € le 28 septembre 2023, soit presque six fois l’offre initiale.
4. Pourquoi un tel écart ?
- Valorisation complète des chefs de préjudice.
- Un DFP de 6 % ne reflète pas, à lui seul, les répercussions professionnelles ou personnelles. Ici, l’incidence sur la carrière et la perte de gains futurs représentent près de 70 % de l’indemnisation.
- Expertise médico-légale contradictoire : une expertise indépendante a clarifié la nature des séquelles (douleurs chroniques, limitation fonctionnelle) et leurs conséquences quotidiennes.
- Prise en compte de l’assistance tierce personne : même de courte durée, l’aide temporaire d’un proche ou d’un professionnel peut être indemnisée si elle est justifiée (certificats, factures, attestations).
- Souffrances endurées et préjudice d’agrément : les juges retiennent la durée d’hospitalisation, les soins contraignants et la limitation d’activités de loisirs auparavant pratiquées.
5. Bonnes pratiques pour les victimes d’accident en lieu public
- Collecter immédiatement les preuves (photos de la zone, témoignages, déclaration d’accident) pour établir la responsabilité du gestionnaire des lieux.
- Consulter un médecin conseil indépendant pour obtenir un rapport médical complet et contradictoire.
- Documenter l’impact professionnel (arrêts de travail, bulletins de salaire, attestations RH) pour étayer l’incidence professionnelle et les pertes de revenus.
- Conserver tous les frais (transport, soins, aide à domicile) pour justifier les dépenses et les besoins futurs.
- Se faire accompagner par un avocat spécialisé pour négocier ou plaider chaque poste de préjudice avec les barèmes judiciaires à jour.
6. Enseignements clés
- Un DFP modeste n’est pas synonyme de faible indemnisation. Les postes économiques et personnels peuvent largement dépasser la valeur attribuée au seul taux d’invalidité.
- Contester l’offre amiable est souvent nécessaire. Dans ce dossier, la revalorisation a été multipliée par près de six.
- L’assureur évalue vite, le juge évalue juste. Les tribunaux vérifient la cohérence globale et réparent l’ensemble des impacts, sans se limiter aux barèmes internes des compagnies.
7. Conclusion
Cette affaire rappelle qu’une offre de 57 000 € peut cacher un droit à plus de 300 000 € lorsque l’on défend chaque chef de préjudice avec rigueur. Si vous êtes victime d’un accident dans un magasin ou tout autre lieu recevant du public, n’acceptez pas la première proposition sans avis spécialisé : votre avenir professionnel, financier et personnel pourrait en dépendre.
Cas 3 : Accident de la voie publique : quand l’absence d’offre de l’assureur décuple l’indemnisation
Analyse de l’arrêt Cour d’appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 3 mars 2022
1. Les faits et la garantie mobilisée
Un conducteur de 47 ans est grièvement blessé lors d’un accident de la route causé par un tiers identifié. La responsabilité de ce dernier est entièrement retenue ; son assureur, AXA, doit indemniser la victime.
2. Une situation atypique : aucune offre amiable
Malgré un déficit fonctionnel permanent (DFP) de 42 %, l’assureur ne formule aucune proposition dans les délais légaux. La victime réclame 389 777 € dans ses conclusions. Cette carence place AXA en infraction avec l’article L.211-9 du Code des assurances :
L’assureur doit présenter une offre motivée dans un délai de huit mois suivant l’accident ou la consolidation.
3. La décision de la Cour d’appel (3 mars 2022)
Constatant l’absence d’offre, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence majore plusieurs postes de préjudice et accorde :
- Indemnisation en capital : 683 099 €
- Rente viagère trimestrielle : 2 920 € (soit 11 680 €/an) pour couvrir les besoins d’assistance et la perte de capacité de gain future.
4. Pourquoi la note finale s’élève-t-elle autant ?
- Sanction de l’absence d’offre
- Le juge applique une majoration, parfois assortie d’intérêts, pour dissuader les assureurs de négliger leurs obligations.
- DFP élevé (42 %)
- Au-delà du seuil de 25 %, la réparation économique (perte de chance professionnelle, aide humaine) augmente fortement.
- Rente viagère
- Elle garantit la couverture des besoins futurs : appareillages, soins, perte de revenus post-retraite, assistance tierce personne.
- Valorisation pluri-factorielle
- La cour se base sur un référentiel judiciaire prenant en compte l’âge, la profession, l’espérance de carrière et la gravité des séquelles.
5. Enseignements pour les victimes et leurs proches
- Bon réflexe, Bénéfice
- Surveiller les délais légaux (8 mois puis 5 mois après consolidation)., Le défaut d’offre ouvre droit à majoration et parfois à des pénalités.
- Exiger une expertise contradictoire avec présence d’un médecin conseil indépendant., Garantit une évaluation loyale du DFP et des besoins futurs.
- Documenter l’impact professionnel (arrêts, bulletins de salaire, attestations RH)., Fondamentale pour calculer l’incidence et les pertes de gains.
- Chiffrer les frais d’adaptation et l’aide humaine dès l’instruction., Permet d’obtenir une rente ou un capital dédié.
- Se faire assister par un avocat spécialisé en réparation du dommage corporel., Maîtrise des barèmes judiciaires, stratégie de négociation et procédure.
6. Conclusion
Cette décision rappelle qu’un silence de l’assureur peut coûter très cher : de 0 € d’offre initiale à plus de 680 000 € de capital et une rente viagère. Pour les victimes d’accidents corporels graves, la vigilance procédurale et l’accompagnement par des professionnels sont la clé d’une indemnisation réellement réparatrice.
Cas 4 : Accident de la voie publique : comment 15 % de DFP aboutissent à près de 1,7 million d’euros
Analyse de l’arrêt Cour d’appel d’Aix-en-Provence, ch. 1-6, 6 avril 2023
1. Les faits et la couverture d’assurance
Une conductrice de 26 ans est gravement blessée dans un accident routier impliquant un tiers responsable. L’assureur de ce dernier, Allianz, doit indemniser la victime sur la base de la responsabilité civile automobile.
2. L’offre amiable d’Allianz
- Déficit fonctionnel permanent (DFP) : 15 %
- Proposition initiale : 100 633 €
Cette offre intervient hors délai légal et sans chiffrage complet des préjudices économiques. Elle sera donc contestée.
3. L’arrêt d’appel et l’indemnisation finale
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence majore l’ensemble des postes et condamne l’assureur :
- Capital versé : 1 693 077 €
- Pénalité pour absence d’offre conforme (art. L. 211-9 C. assurances)
- Décision rendue le 6 avril 2023
4. Pourquoi un écart de 1 592 000 € ?
- Jeune âge de la victime
- À 26 ans, la carrière professionnelle reste entière. Les pertes de revenus et l’incidence sur l’évolution salariale sont projetées sur 40 ans ou plus, multipliant la valeur économique du dommage.
- Incidence professionnelle
- Restriction de choix de métier.
- Éventuel déclassement ou impossibilité d’exercer la profession initiale.
- Pertes de gains futurs
- Calculées à partir du salaire de référence, des revalorisations et de l’espérance de carrière.
- Capitalisation à un taux prudent pour refléter la durée longue.
- Pénalité pour offre tardive ou incomplète L’assureur n’ayant pas respecté les délais ni la complétude de l’offre, la cour applique une majoration.
- Valorisation intégrale des autres préjudices
- Souffrances physiques, préjudice esthétique, frais d’adaptation, assistance tierce personne, dépenses de santé futures.
5. Bonnes pratiques pour les victimes jeunes
- Action clé, pourquoi c’est déterminant
- Conserver toutes les preuves de revenus et d’évolution de carrière (contrats, bulletins, promotions envisagées). Étayer les pertes de gains futurs et l’incidence professionnelle.
- Obtenir une expertise médico-légale contradictoire avec un médecin conseil indépendant. Assurer une évaluation loyale du DFP et des limitations fonctionnelles.
- Documenter les projets personnels avortés (formations, concours, installation). Argumenter la perte de chance professionnelle et personnelle.
- Vérifier les délais d’offre de l’assureur : huit mois après l’accident puis cinq mois après consolidation. Toute offre tardive ou incomplète peut ouvrir droit à pénalité.
- Se faire assister par un avocat spécialisé en dommage corporel. Maîtrise du référentiel judiciaire, négociation et stratégie procédurale.
6. Points à retenir
Un DFP de 15 % peut dépasser le million d’euros si la victime est jeune et que l’impact professionnel est massif.
Les délais légaux sont protecteurs : leur non-respect entraîne des sanctions financières pour l’assureur.
Le calcul des pertes de gains futurs est la clé des indemnisations élevées chez les victimes en début de carrière.
7. Conclusion
Cette affaire montre qu’une offre de 100 633 € peut masquer un droit à plus de 1,6 million d’euros lorsque tous les préjudices – notamment économiques – sont chiffrés sur la durée totale d’activité. Pour les jeunes victimes d’accidents de la route, la contestation de l’offre amiable et l’accompagnement spécialisé restent indispensables pour obtenir une réparation réellement intégrale.
Cas 5 : Chute d’une chaise dans une école : quand 5 % de DFP valent trois fois l’offre initiale
Analyse du jugement — TGI Toulon, 28 février 2018
1. Les faits et la prise en charge assurantielle
Lors d’une réunion dans une école, une chaise défectueuse cède ; l’occupant, 51 ans, subit plusieurs traumatismes. La responsabilité de l’établissement est engagée, son assureur — Allianz — doit indemniser la victime au titre de la responsabilité civile.
2. L’offre amiable d’Allianz
- Déficit fonctionnel permanent (DFP) : 5 %
- Proposition initiale : 5 930 €
Ce montant se concentre presque exclusivement sur le poste « DFP » selon un barème interne minimaliste, sans évaluer les souffrances, les dépenses de santé ou l’impact professionnel.
3. La décision du tribunal (28 février 2018)
Saisie par la victime, la juridiction de Toulon revalorise plusieurs postes ; elle retient une indemnisation totale de 15 623 €, soit près de trois fois l’offre initiale.
4. Pourquoi le tribunal a-t-il multiplié l’offre par trois ?
- Souffrances endurées sous-évaluées
- Le rapport d’expertise a décrit des douleurs persistantes, justifiant une majoration.
- Dépenses de santé et frais annexes
- Rééducation, médicaments, déplacements : autant de coûts ignorés dans l’offre.
- Préjudice d’agrément
- La victime ne pouvait plus pratiquer certaines activités (jardinage, sport doux) pendant la convalescence ; le tribunal a chiffré cette gêne.
- Barème judiciaire ≠ barème interne
Les juges appliquent un référentiel plus protecteur que celui de l’assureur.
5. Bonnes pratiques pour des dommages « modestes »
- Réflexe, avantage
- Conserver ordonnances et justificatifs de soins, prouver les dépenses réelles et futures
- Demander une expertise contradictoire, obtenir une évaluation médicale impartiale
- Lister les activités limitées (loisirs, tâches domestiques), chiffrer le préjudice d’agrément
- Vérifier le délai légal de l’offre (8 mois / 5 mois), une offre tardive peut ouvrir droit à majoration
- Consulter un professionnel (avocat, association de victimes), faire valoir tous les postes indemnisables
6. Ce qu’il faut retenir
Même un DFP de 5 % mérite une indemnisation complète ; l’offre initiale n’est qu’un point de départ.
Les souffrances endurées et les frais réels sont souvent sous-estimés par l’assureur.
Documenter chaque préjudice et contester l’offre peuvent multiplier l’indemnité, même sur des dossiers apparemment «petits».
Cas 6 : Accident de ski : obtenir (presque) le double de l’offre initiale quand l’auteur est inconnu
Analyse du jugement – Tribunal judiciaire de Marseille, 16 mars 2022
1. Contexte et rôle du FGAO
Lors d’une sortie scolaire, un skieur de 16 ans est percuté par un autre pratiquant qui prend la fuite. Faute de responsable identifié, c’est le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) qui intervient : cet organisme public indemnise les victimes lorsque l’auteur n’est pas assuré ou demeure introuvable.
2. L’offre amiable du FGAO
- Déficit fonctionnel permanent (DFP) : 15 %
- Proposition initiale : 54 850,24 €
Cette somme est calculée sur la base de barèmes administratifs et vise essentiellement le seul DFP, sans mesure fine des effets à long terme pour un adolescent.
3. La décision du Tribunal judiciaire (16 mars 2022)
Saisie par les parents, la juridiction de Marseille revalorise plusieurs postes ; le total atteint 97 650,80 €, soit 1,78 fois l’offre initiale.
4. Pourquoi (presque) doubler l’offre ?
- Jeune âge de la victime
- L’accident intervient en pleine croissance et au début du parcours scolaire ; les séquelles peuvent limiter les choix d’études ou de métier.
- Incidence scolaire / professionnelle
- Le tribunal anticipe les redoublements, réorientations ou métiers impossibles, et indemnise cette « perte de chance ».
- Préjudice d’agrément
- Restrictions définitives d’activités sportives ou de loisirs qu’un adolescent pratiquait ou envisageait.
- Souffrances endurées
- Hospitalisation, rééducation et douleur psychologique d’une convalescence longue à un âge sensible.
5. Conseils pratiques pour les victimes mineures
- Réflexe, intérêt concret
- Conserver tous les bulletins scolaires et certificats médicaux, prouver l’impact sur la scolarité et le futur parcours professionnel.
- Détailler les activités sportives et de loisir limitées, valoriser le préjudice d’agrément.
- Solliciter une expertise médico-légale contradictoire, obtenir une évaluation indépendante du DFP et des besoins futurs.
- Respecter les délais de recours (3 ans à compter de la consolidation ou de la majorité), préserver le droit à indemnisation intégrale.
- Se faire assister par un avocat spécialisé, maîtriser la procédure FGAO et les barèmes judiciaires adaptés aux mineurs.
6. Points à retenir
Le FGAO n’est pas le plafond de vos droits : une contestation argumentée permet une revalorisation substantielle.
L’âge est déterminant : plus la victime est jeune, plus les postes d’incidence scolaire et de pertes de gains futurs pèsent lourd.
Une indemnisation juste passe par la preuve : dossiers médicaux, pièces scolaires, témoignages et expertises contradictoires sont essentiels.
7. Conclusion
Dans cette affaire, l’offre du FGAO – certes réglementaire – ne couvrait qu’une partie des préjudices réels. Le tribunal, en intégrant l’ensemble des postes, a permis à la famille d’obtenir près de 100 000 € : une somme plus conforme aux besoins et à l’avenir d’un adolescent traumatisé. Pour toute victime d’un accident dont l’auteur est inconnu, documenter minutieusement le dossier et contester l’offre amiable restent les clés d’une réparation véritablement équilibrée.
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